Ces dernières années, le volume des données – et, partant, le volume des données à traiter – a augmenté de manière exponentielle. À noter que si des données doivent être filtrées ou traitées, les données classiques au format lignes ne constituent plus le premier choix, en raison de problèmes de performance. Les données en format colonnes sont désormais optimisées en vue de leur lecture.
Par ailleurs, il est possible de télécharger des données pour les consulter en ligne (cloud), grâce à une large bande passante et à l’espace d’archivage peu coûteux. Là aussi, de nouveaux formats favorisent la consultation de données par un tri préalable évitant le téléchargement du fichier complet.
Depuis de nombreuses années, l’OIG propose des formats propriétaires tels qu’ESRI Shapefile ou ESRI File Geodatabase comme données gouvernementales ouvertes (OGD, pour OpenGovermentData). Pour répondre aux besoins du public en matière d’OGD couramment accessibles, l’OIG propose désormais également les géodonnées sous forme de paquet (Geopackage, standard OGC), qui est une base de données SQLite par géoproduit, contenant tous les jeux de données vectorielles sous forme de tableaux. Par ailleurs, les métadonnées y sont déposées en format JSON, au moyen de l’API REST de MetaWareHouse (MWH). Le fichier en format .zip avec le Geopackage contient aussi les métadonnées en format PDF. Cela sera vraisemblablement utile surtout pour les utilisatrices et utilisateurs du logiciel QGIS qui se trouvent hors du canton.
Pour les spécialistes des données, l’OIG propose désormais les formats QGIS-User et COG, tous deux optimisés pour le cloud. Ceux-ci sont disponibles sous la forme d’un fichier par niveau.
Pour permettre la lecture automatisée des OGD, les géodonnées sont mises à disposition par le biais du service de téléchargement Spatial Temporal Asset Catalog (STAC) via une interface de programmation d’application (API).
Désormais, les métadonnées des géodonnées historisées peuvent également être consultées au format PDF via le géoportail.